La rose Ghislaine de Féligonde
Ghislaine de Féligonde a été créée au début du XXème siècle par le rosiériste orléanais Eugène Turbat. Pas encore baptisée, l’obtention est présentée à Bagatelle dès 1916 où elle reçoit un certificat de mérite, à la surprise même de son créateur.
Plusieurs histoires entourent cette rose. Marcel Turbat lui-même (le fils d’Eugène) rapporte cette légende : "A cette époque, une histoire racontait qu’un jeune officier, le Comte de Féligonde, avait été gravement blessé au cours d’une bataille et était resté sans aucun secours entre les lignes ennemies. Son épouse Ghislaine, apprenant cela, partit de nuit le trouver, le mit hors de danger et le soigna jusqu’à ce qu’il retrouve la santé. Mr Turbat, informé de l’histoire de cette héroïque jeune femme décida de son nom à une de ses roses nouvelles."
Cette hypothèse a pourtant été réfutée, Ghislaine de Féligonde est née le 14 octobre 1914 du Comte Charles de Féligonde et d’Odette de Martel et n’était donc âgée que de 2 ans en 1916 ! Ce serait Jean-Claude Nicolas Forestier, ami de ses parents, qui aurait suggéré à Eugène Turbat de choisir la petite Ghislaine comme marraine d’une rose. (Source : Association des Amis de la Roseraie du Val-de-Marne).
En buisson, ce rosier peut atteindre 2m de hauteur et 2m de largeur, et en grimpant 3 à 4m de hauteur. Ses petites fleurs musquées légèrement parfumées se présentent en bouquet de 6 à 12 roses de 4,5 cm de diamètre. Elle est de couleur abricot avec la base des pétales jaune et blanchit sous la chaleur. Par temps plus frais, elle tire sur le rose.
'Ghislaine de Féligonde' est remontant après une pause d'été. Le feuillage de ce rosier peu épineux est vert clair. Il résiste au froid, jusqu'à -23°.
Récompenses : Certificat de mérite à Bagatelle (1916)