La rose Bernadette Lafont
Bernadette Lafont est une actrice française, née le 28 octobre 19381 à Nîmes (Gard) .
Fille de protestants des Cévennes, née à la Maison de santé protestante de Nîmes, elle grandit à Saint-Geniès-de-Malgoirès où son père est pharmacien puis fait ses études au lycée Feuchères de Nîmes.
Bernadette Lafont se destine à la danse et suit des cours à l'opéra de Nîmes. Elle rêve aussi de cinéma en regardant Brigitte Bardot. Elle prend des cours à l'opéra de Nîmes qui donnent à la midinette gironde et au caractère bien trempé une cambrure parfaite. Très bonne élève, elle décroche la première partie de son baccalauréat à 16 ans à Nîmes où ses parents se sont alors installés.
À Paris, elle rencontre François Truffaut, qui lui offre son premier rôle dans le court-métrage Les Mistons (1957).
Elle devient rapidement une figure représentative de la Nouvelle Vague notamment après les deux films de Claude Chabrol, essentiels du mouvement, Le Beau Serge en 1957 puis Les Bonnes Femmes en 1960. Elle est l'héroïne de Une belle fille comme moi (1972) de François Truffaut. Elle joue le rôle de Marie dans La Maman et la Putain (1973), de Jean Eustache.
Estampillée Nouvelle Vague qui critique le cinéma classique, cette bourgeoise décomplexée qui n'hésitera pas à jouer des rôles transgressifs (plusieurs de ses rôles qui mettent en avantage son physique pulpeux lui vaudront le surnom de « vamp villageoise ») en paie le prix et sa carrière connaît un creux (elle se retire alors cinq ans à la campagne et met au monde ses trois enfants) mais elle s'en moque, faisant de la phrase de Jean Cocteau sa devise: « Les premières places ne m'intéressent pas spécialement; celles que j'aime, ce sont les places à part. »
Elle joue alors dans des nanars où sa voix gouailleuse et son ton décalé la font devenir populaire. La Fiancée du pirate de Nelly Kaplan, en 1969, lui permet de renouer avec le succès. En 1971, elle signe le Manifeste des 343 salopes, en faveur du droit à l'avortement.
Dans les années 1980, elle apparaît dans plusieurs films de Jean-Pierre Mocky, mais surtout dans L'Effrontée de Claude Miller en 1985 qui lui vaut le César de la meilleure actrice dans un second rôle.
En 1988, sa fille Pauline meurt accidentellement. Elle surmonte son chagrin en multipliant les films et les pièces de théâtre .
Ses derniers films, Paulette et Attila Marcel, sortis en 2013, reçoivent un très bon accueil du public.
Bernadette décède le 25 juillet 2013 à Nimes. Lors de ses obsèques religieuses qui ont eu lieu au temple protestant de Saint-André-de-Valborgne, le 29 juillet 2013, le réalisateur Jean-Pierre Mocky a déploré l’absence totale de la profession et du gouvernement. (source wikipédia)
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Ce rosier a obtenu le grand prix du parfum à Bagatelle en 2004 et nombreux autres récompenses