La rose Madame de Sévigné
Marie de Rabutin-Chantal, épouse Sévigné, dite la marquise de Sévigné et Madame de Sévigné, née le 5 février 1626 à Paris et morte le 17 avril 1696 au château de Grignan, est une épistolière française.
La correspondance de Mme de Sévigné avec sa fille, Françoise-Marguerite de Sévigné, comtesse de Grignan, s’effectua à peu près pendant vingt-cinq ans au rythme de deux ou trois lettres par semaine. Les lettres de Mme de Sévigné firent d’abord l’objet d’une première édition clandestine en 1725, comprenant 28 lettres ou extraits de lettres.
Cette première édition fut suivie de deux autres, en 1726. Pauline de Grignan, marquise de Simiane, petite-fille de l’intéressée, décida alors de proposer une publication de la correspondance de sa grand-mère. Elle confie ce soin à un éditeur d’Aix-en-Provence, Denis-Marius Perrin, qui publie 614 lettres en 1734-1737, puis 772 en 17545. Les lettres ont été remaniées et sélectionnées suivant les instructions de Mme de Simiane : toutes celles touchant de trop près à la famille, ou celles dont le niveau littéraire paraissait médiocre, furent supprimées. Les lettres restantes ont souvent fait l’objet de réécritures pour suivre le goût du jour. (source Wikipédia)
Rose dédiée à la marquise de Sévigné par Moreau et Robert en 1874, retrouvée par André Ève l’Haÿ les Roses et remise en culture à Grignan en 1996 lors de la commémoration du tricentenaire de la mort de la célèbre épistolière du XVII° siècle.
C’est un buisson paré de fleurs très doubles et parfumées, d’un rose soutenu, carminé.Les pétales disposés en quartiers sont chiffonnés vers le cœur. Ils laissent découvrir des étamines dorées au terme de l’épanouissement.